12 mars 2009

Lodge, pour le vrai

Le second titre de la trilogie de David Lodge est encore plus désopilant que le premier. J'ai malgré tout trouvé, parmi les multiples inepties lancées par ces universitaires poseurs, une chose toute simple et très belle, dont je suis intimement convaincue et qui donne à la littérature son importance dans ma vie :
"Tous les efforts que nous faisons pour sonder le coeur d'un texte, en posséder le sens une fois pour toutes, sont vains -- c'est seulement nous-mêmes que nous découvrons, et non l'oeuvre elle-même." (Un tout petit monde, p. 55.)
S'il faudrait peut-être échanger ce "seulement" contre un "surtout" pour que cette affirmation soit, si on veut, plus exacte, son fondement reste tout aussi véridique, qui fait de la pratique de la littérature une chose engageante, et nécessaire. 

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