23 août 2010

Trois petites choses

Parce que je m'étais bien peu trompée à lire tes yeux, quand c'est arrivé je me suis sentie vaincue. Mais même si je ne peux réfréner cet élan qui me pousse vers eux, j'accepte maintenant qu'il ne me mène à rien d'autre qu'à cette douce hypothèse : quand ton regard se voile, c'est qu'à cet instant tu existes mieux, plus, dans un ailleurs qui te ressemble.
Aujourd'hui, une connaissance qui ne tourne pas (en rond) dans les cercles littéraires a choisi de faire de ceci - "Je marche à côté d'une joie / D'une joie qui n'est pas à moi / D'une joie à moi que je ne puis pas prendre" - son statut Facebook. Ça voulait sûrement dire qu'elle n'allait pas, mais à moi, ça a fait du bien. Beaucoup de bien.
Et puis quand bien même je passerais ma vie à répéter les mêmes choses - transparence, humanisme, amour et idéal -, j'aurai au moins couru le risque de parler.

3 commentaires:

Mek a dit…

Tu es touchante, simonac.

J. a dit…

Parce que je me laisse très (trop ?) facilement toucher, peut-être...? Y a des jours ça m'épuise, d'autres, ça m'exalte. Contente que ça passe comme c'est, disons...!

Laure K. a dit…

je dépose un commentaire à ce petit clin d'oeil séduisant qui écrit bien plus que simplement :-)