Mais je ne vis pas dans un roman. L'illusion romantique et son désir trompeur reposent d'abord sur un temps irréel, progressif, que les grands romans déjouent presque toujours, que la poésie a tôt fait de contredire souverainement. La route à parcourir n'en est pas une; je lui préfère les chemins tortueux, plus humbles.
Aussi quand cette semaine je me suis surprise à sourire souvent aux gens dans la rue, dans le métro, sans être vraiment heureuse, quand j'ai vu que mes sourires étaient des prières timides bien plus que des offrandes, je ne m'en suis pas voulu.
Ça reviendra. Ça reviendra.
1 commentaire:
Autant de cycles !
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