19 avril 2010

Dissipée et vivante

Ma chambre a rarement été un tel bordel. Ma tête non plus, ni ce que je dis, ce que j'écris ou ce que je lis (et ne lis pas); la tendance est à l'éparpillement.
J'écoute Marilyn Manson très fort quand, trop tard et trop tôt, j'essaie vainement de m'endormir, mais je choisis Arvo Pärt en douceur pour travailler. Je suis épuisée, et cruellement, mais je dévore tout ce qui se trouve sur mon chemin pour ne pas ralentir. Je sacre et je rigole en enseignant, mais je perds la tête dans de v(il)ains vertiges quand vient le moment d'aimer ou de sourire.
Oh, et je travaille sur L'Attrape-coeurs, aussi, pour et avec de jeunes lecteurs. C'est chaque fois pareil : j'en tombe si férocement amoureuse que je voudrais moi aussi dériver n'importe où en dehors de ce qu'on attend de moi.
Si j'y arrive ? Non, évidemment. Mais, même à ma toute petite mesure, je continue d'essayer. C'est moins ennuyant.

2 commentaires:

Vincent de Grandpré a dit…

J'ai le goût de te dire d'écouter Stratovarius la prochaine fois que meh cependant je doute que ça t'intéresse!
Si je te conseille ça c'est que Manson, aussi lointain qu'il soit, rappelle surement quelques mauvais souvenirs.

Bonne nuit à toi,
À plus.

Jigé a dit…

Salut amie et merci du partage. C’est tout à fait par hasard, au gré de mes explorations des blogs, que j’ai atterri ici.

Intéressant de te lire, dis donc. Bravo! On dirait que tu te parles à toi-même ou que tu réfléchis à voix haute. (Moi, je suis plutôt philosophique).

POUSSIÈRE SUR LA VILLE: oui t'aurais pu te forcer pour le titre. Mais le texte est intéressant.

NOTE. Mon blog parle de la connaissance de soi. Si le coeur t'en dit, tu es bienvenue.