06 février 2010

Parce que je ne pense pas en dehors de moi...

Il y a l'enivrement, évidemment, mais il y a aussi la fébrilité de tous les jours, qui ne mène pas à d'autres conclusions finalement. Et on en a peur, allez savoir pourquoi.
C'est toujours pareil. J'ai peur de ceci, de cela, je fais ce qu'il faut pour faire semblant, mais ceux qui comptent savent qu'il n'y a rien qui vit plus pour moi ce matin que ce petit être qui frétille sûrement en ce moment même devant les rêves qui sont aussi vrais que le vrai, et que ce grand être, son père, qui rêve peut-être à lui, peut-être à moi, mais qui rêve sûrement, parce qu'il n'y a rien de plus grand que son coeur immense qui veut tout prendre.
L'exercice de la pensée n'est peut-être rien d'autre que le risque de cet arrêt sur le temps, cette prise sur un moment d'égarement qui sait dire ce qu'on est bien plus que tous les discours psychologisants à la con. Il y a la psychologie partout, et soudain mon dieu j'ai peur; existe-t-il des gens qui, quotidiennement, et contrairement à moi, prennent le risque de penser à autre chose qu'à ce qu'ils sont?

2 commentaires:

Mek a dit…

Oui.

Anonyme a dit…

On a peur de nous et on rêve de chemin grandiose. Celui qui nous amène à croire que nous sommes cet être solide et respectueux seulement pour s'éveiller au fait que la fragilité d'un esprit ouvert l'amène parfois à se refermer sur lui-même. À ce moment je prends le risque de m'arrêter pour figer et voir tout ce qui était en face de moi, à ceux qui pense à autre chose qu'à moi et mon petit monde.