18 septembre 2009

Journal du dehors

Ce matin, sous la pluie, je suis en dehors du temps. En dehors de ces souvenirs qui reviennent et font mal, en dehors des joies que je pressens, en dehors même de ce présent que je m'efforce de faire s'écouler lentement, mot à mot. Oui, je suis en dehors ce matin, à côté, juste là, mais à distance. C'est tout ce que j'ai trouvé pour ne pas m'abîmer.
Je voudrais un peu avoir des rêves fous - devenir chauffeuse d'autobus, avoir une idée géniale, changer le café pour un chocolat chaud - mais je ne rêve presque pas. Presque pas.
Non, aujourd'hui, je ne serai pas sublimée. Je ne pense pas, non.

2 commentaires:

Vincent de Grandpré a dit…

Hein? Euh sublimée ... toi?
Pfff.

Mek a dit…

Faut pas être trop gourmande ! Beaucoup se contenteraient d'être sublime.
:0)