26 septembre 2009

Ce qui compte

Il y en a peu, il n'y en a qu'un, qui sache vraiment dire ce qui compte pour moi. Un seul. Mais s'il sait le dire, je sais aussi dire le reste. Je sais à peu près dire le bruit, la vague, la peur, les rires, le bleu, l'automne, le silence -, j'essaie, mais je n'y arrive qu'imparfaitement, - l'orange, la peur, les larmes, la solitude, le reste. Je sais dire tout ça, donc, mais je ne sais pas dire combien je ne sais pas dire ce que tu bouges en moi, qui m'appelle et me meut.
Je sais dire le murmure, je sais dire le désir.
Mais justement, peut-être que c'est ce que c'est, savoir dire le désir, savoir dire l'à peu-près : admettre ton sourire, et qu'il ne veuille rien me dire.
Je sais dire le murmure, je sais dire le désir.
Mais savoir qu'il ne m'est plus adressé, ça, non, je ne sais pas.
J'apprendrai.

5 commentaires:

v. a dit…

Tu sais ce que je viens de remarquer et que j'aime bien. Parmi les libellés, pour presque tous tes textes, on retrouve «Éthique». Et alors, je comprends ce qu'est l'éthique: apprendre à mieux habité le monde, même, voire surtout, quand on ne sait absolument pas par quel bout s'y prendre.

v. a dit…

Faute d'orthographe, désolée.
«Habité» à l'infinitf SVP.

J. a dit…

Oui. Éthique parce que, et littéralement, la littérature m'aide à mieux habiter le monde.

Mek a dit…

Argh.

J. a dit…

Argh.