01 décembre 2008

Mesure, colère et idéal

Il y a les grandes colères, nobles, qui ne se disent pas mais se crient, qui galvanisent, poussent à l'action.
Mais il y a aussi les colères ordinaires, petites haines et petits mépris, poisseuses et persistantes.
Et celles-là, on n'y peut rien, ne font que bloquer la pensée.
Il y a une médiocrité de la violence, très cioranesque, qui me semble inconciliable avec l'idéal.

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