08 décembre 2009

Encore novembre

Il y a les fatigues exaltantes, que Berlioz, ou Marilyn Manson, ou Venitian Snares accompagnent. Et il y a les autres, grises, petites, qui ne donnent rien de bon.
Les livres que je lis ne m'emportent plus depuis longtemps, les stylos se vident trop vite à force de corriger des bêtises, le fils d'un collègue ne verra pas plus son 8e Noël que ceux qui ne le suivront pas. Je suis trop intransigeante pour être comblée, trop intempestive pour être sereine, trop assoiffée pour être contentée.
C'est une petite journée. Heureusement, il y a Beethoven - le meilleur, de chambre - pour lui donner une teinte bleutée. Oui. Beethov sur la neige, ça donne un air solennel même aux plus banales des fatigues d'hiver.

1 commentaire:

Mek a dit…

Tiens, tu m'as donné envie de me taper la Waldstein. Miam miam délice.