Ces jours-ci, je m'intéresse plutôt à une autre sorte de passe-temps masochiste. Une autre sorte de torture à laquelle s'adonnent les esseulés. Je pense à des clichés inhabités montrant ce que chacun des désenamourés s'imagine au sujet de l'autre durant les heures lentes passées à regarder le temps passer.
Je refuse de croire que je suis la seule à tirer des images très nettes, cassantes, douloureuses,
des lieux, des heures qu'il continue d'habiter ailleurs.
Si c'était en photo, les fabulations de l'un pourraient faire face à celles de l'autre; l'histoire réelle de leur amour réel se faufilerait dans un monde parallèle.
Mais comme je n'ai ici que des mots, il n'y a rien de plus à en dire. On ne peut que le deviner.
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