Ensuite, j'ai donné un cours sur l'essai sans réussir à dire ce que je voulais, en approchant trop maladroitement le coeur de ce qu'il aurait fallu montrer : qui essaye ne doit pas réussir, mais risquer.
Plus tard, en sens inverse, c'est un vieil homme un peu hagard qui a croisé ma route. Ses yeux ne savaient pas par où regarder -- c'est qu'il y a trop à voir pour que choisir soit tentant -- et son pas préférait l'oblique à la ligne droite, mais il a pris la peine de me dire "bonsoir". En souriant.
Et j'ai trouvé ce que je pourrais me reprocher : pour une fois, trop occupée à voir passer cette parole que je savais imparfaite, j'ai oublié qu'à travers le livre, c'est dehors que je dois regarder. C'est du dehors dont je dois m'approcher. Toujours.
2 commentaires:
Stie que j'aime te lire.
:0)
Eh bien, merci, et réciproquement! :-)
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