Alors j'ai compris. Une chose bête, que je devinais déjà, mais qu'il fallait que le monde nomme pour moi. Je ne suis ni du beau ni du laid; je suis de son monde à elle, gris sans doute le plus souvent et parfois très vivement coloré. Son monde qu'il faut faire toujours et où il n'y a pas une, mais sa vérité.
Peut-être mon silence est-il bien moins plein, ou vide, que je ne l'aurais cru. Peut-être tient-il en équilibre, quelque part au-dessus, ou en-dessous, de toutes les antinomies qui fondent le monde. Et si j'admire ceux qui prennent parti, peut-être suis-je de ceux qui choisissent de ne pas prendre parti.
Je crois bien qu'il n'y a rien de plus difficile à (main)tenir que la confusion.
1 commentaire:
Voilà !
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